Félicitation à toute l'équipe de Fou de basson pour cette nouvelle version de la lettre d'info!
J'aime beaucoup le nouveau look avec le menu à droite!
J'aime beaucoup l'interactivité dans la tribune des critiques de disques qui permet d'écouter l'extrait tout en lisant les critiques!
etc ...
Peut-être sera-t-il possible dans une prochaine lettre de joindre une partition à l'écoute et à la critique?
J'espère que beaucoup d'adhérents prendront le même plaisir que moi à lire cette lettre. Merci à tous
Françoise
Commenti
FdB a reçu ce message de Mme…
FdB a reçu ce message de Mme Oubradous-Quattrocchi, fille de Fernand Oubradous:
J’ai lu avec très grand plaisir le numéro spécial la tribune des critiques de disque Mozart: la présentation en est originale, précise, intéressante alors qu’habituellement je n’apprécie pas beaucoup ces comparaisons de divers artistes… allusion à l’émission éponyme!
Je voulais simplement préciser que mon père Fernand OUBRADOUS a été soliste à l’Opéra de 1935 à 1953. Il était au même pupitre que son père François OUBRADOUS qui lui a fait toute sa carrière à l’Opéra jusqu’à sa retraite (à l’âge de 72 ou 73 ans à l’époque).
Je reviens sur le fait que mon père ait quitté brutalement son instrument: ayant ses années pour prétendre à sa retraite plus tard. Il a donc quitté l’Opéra d’une part parce qu'il était depuis 1942, professeur au CNSMP, d’autre part parce qu'il avait repris en 1940 la direction de la Société des Instruments à Vent fondée par Paul TAFFANEL qu’il baptisera « Concerts Symphoniques de Chambre de Paris ».
- Concerto pour basson de Ch.Brown en 1953,
- Variations concertantes d'Ida Gotkovsky en 72,
- Concerto pour basson d’Antoine Tisné en 74 etc…)
En ce qui concerne Paul HONGNE que j’ai évidemment très bien connu: à ma connaissance il n’était pas soliste à l’Opéra, mais en revanche il faisait partie systématiquement de l’Orchestre de mon père en tant que soliste du pupitre.
Voilà quelques souvenirs….
Bien à vous
Quelques annectodes sur P Hongne
Suite à la dernière lettre d'info, nous avons reçu ce message sur Paul Hongne avec l'orchestre de l'Opéras de Paris...
Jean-Philippe Vasseur, ancien altiste à l'opéra de Paris
Je viens de rejoindre l’orchestre de l’opéra. Mon premier Wagner.Parsifal Les horaires de la représentation sont atypiques pour moi. Début de la représentation 18h entracte d’une heure après le premier acte pour permettre aux musiciens d’aller manger. Au pupitre ,un chef très représentatif de l’école allemande pour ce genre d’ouvrage Horst Stein.Il m’impressionne énormément. La position de l’orchestre aussi est assez originale. Je suis à côté du pupitre de basson Maurice Allard et Paul Hongne en sont les titulaires. Paul Hongne est donc ce jour là mon voisin de pupitre La musique s’élève doucement dans la salle. Les arpèges des cordes,le choral,les interventions des cuivres etc je suis subjugué. Le chef nous dirige avec beaucoup de talent. Je me donne à fond.Mon enthousiasme semble plutôt amuser mon voisin. Juste à la fin du prélude se tournant discrètement vers moi je l’entends me dire goguenard »Allez mon petit gars on tient le bon bout »J’ai compris après coup car après le prélude d’une vingtaine de minutes il restait encore 1 h. 30 de musique.
Apres l’entracte,au retour dans la fosse,avant d’attaquer le second acte il me dit. « Écoute il faut que tu saches une chose, à l’orchestre,l’ennemi c’est le chef.
Je l’ai côtoyé pendant peu de temps mais son rire en crécelle et son humour faisaient le plus grand contraste avec le sérieux et la retenue de son collègue de pupitre Maurice Allard.
De jean noël Crocq clarinettistes l’opéra.
— Lieberman (administrateur de l’opéra)fait venir un ami chef d’orchestre (assez âgé et certainement diminué) pour diriger le sacre du printemps Au début de la danse sacrale il se perd un peu...
Alors Hongne,tenant la partie de contrebasson se met à jouer d’une force tonitruante avec le timbalier. ils permettent à l’orchestre de rester sur les rails.
—Une autre fois ,après un long échange en allemand entre K Boehm et une chanteuse -il dit avec aplomb « mais,ils sont revenus ».
lettre d info no 27
Bravo pour les commentaires d écoute du concerto de Mozart.
Deux précisions: les cadences interprétées par Allard sont de Edouard Flament et non de Eugène Jancourt.
D' autre part , Allard ne respirait pas par le nez mais par la bouche en aspirant beaucoup d air, d ou ce souffle entendu sur l' enregistrement